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Le citoyen heureux
10 mai 2017

L'esclavage mordern

 ~ Pour cette article je vous réserve un point de vue antitotalitaire sur un film qui est lui-même très critique sur la société et qui aborde les grand axes de la participation du citoyen dans son monde qui aussi triste et révoltant que cela peut-être, l’être humain dans son environnement actuel n’a pas de marge de manœuvre à cette destiné.

 

Ici présent les commentaire du film sont retranscris (pour les adeptes de la lecture ils sont néanmoins synthétisés) j’y ai ajouter mes commentaires personnels, je vous offre aussi un lien qui critique ce film et qui casse complétement l’argumentation de celui-ci afin que vous ayez d’autres vision et autre point de vue qui peuvent néamoins se compléter « Gio » livre aussi quelques auteur qui ont fortement inspiré le réalisateur (Brient).

 

Avis sur le film De la servitude moderne (2009) par gio - SensCritique

Un tissu de bêtises affligeantes qui ravira les adolescents sans culture philosophique ou économique qui ont envie de se la jouer rebelle....

https://www.senscritique.com



LA SERVITUDE MODERNE 

  La servitude moderne est une servitude volontaire, consentie par la foule. Ils achètent eux-mêmes toutes les marchandises qui les lient toujours un peu plus. Ils courent eux-mêmes derrière un travail toujours plus aliénant, que l’on consent généreusement à leur donner, s’ils sont suffisamment « sages » pour tout cela il a fallu tout d’abord ôter aux membres de cette classe toute conscience de son exploitation et de son aliénation. Voilà bien l’étrange modernité de notre époque. Contrairement aux esclaves de l’Antiquité, aux serfs du Moyen-âge ou aux ouvriers des premières révolutions industrielles, nous sommes aujourd’hui devant une classe totalement asservie mais qui ne le sait pas ou plutôt qui ne veut pas le savoir. Ils acceptent sans discuter la vie que l’on a construite pour eux. Le renoncement et la résignation sont la source de leur malheur. 

    Seule la vérité (la réalité telle qu’elle est vraiment et non telle qu’elle est présentée par le pouvoir) est révolutionnaire.

 

    Chaque parcelle de ce monde est la propriété d’un État ou d’un particulier. Ce vol social qu’est l’appropriation exclusive du sol se trouve matérialisé dans l’omniprésence des murs, des barreaux, des clôtures, des barrières et des frontières… ils sont la trace visible de cette séparation qui envahit tout. Mais parallèlement, l’unification de l’espace selon les intérêts de la culture marchande est le grand objectif de notre triste époque. Le monde doit devenir une immense autoroute, pour faciliter le transport des marchandises. Tout obstacle, naturel ou humain doit être détruit.

    LA MARCHANDISE 

    La marchandise, idéologique par essence, dépossède de son travail celui qui la produit et dépossède de sa vie celui qui la consomme. Dans le système économique dominant, ce n’est plus la demande qui conditionne l’offre mais l’offre qui détermine la demande. C’est ainsi que de manière périodique, de nouveaux besoins sont créés qui sont vite considérés comme des besoins vitaux par l’immense majorité de la population : ce fut d’abord la radio, puis la voiture, la télévision, l’ordinateur et maintenant le téléphone portable.

    Toutes ces marchandises, distribuées massivement en un lapse de temps très limité, modifient en profondeur les relations humaines : elles servent d’une part à isoler les hommes un peu plus de leur semblable et d’autre part à diffuser les messages dominants du système. Les choses qu’on possède finissent par nous posséder.

 

ILLUSION  

 

 Vivre en société c’est aussi vivre dans l’ensemble des modes de vie qui la compose et par conséquente se mettre au rythme de son voisins et des entreprises. Nos journée sont régit par le travail. Le salarié disposant d’un temps toujours plus limité pour préparer la nourriture qu’il ingurgite, il en est réduit à consommer à la va-vite ce que l’industrie agro-chimique produit. Il erre dans les supermarchés à la recherche des ersatz (produit naturel remplacé par un produit manufacturé) que la société de la fausse abondance consent à lui donner. Là encore, il n’a plus que l’illusion du choix. L’abondance des produits alimentaires ne dissimule que leur dégradation et leur falsification, ces enseignes qui dispose d’un large choix présente une liberté pour le consommateur qui pense être libre de choisir mais qui en réaliter est juste manipuler par les offres toujours plus folles et extravagantes de celle-ci. Il ne s’agit bien notoirement que d’organismes génétiquement modifiés, d’un mélange de colorants et de conservateurs, de pesticides, d’hormones et autres inventions de la modernité. Le plaisir immédiat est la règle du mode d’alimentation dominant, de même qu’il est la règle de toutes les formes de consommation. Tous les produits et services tendent à faciliter la vie des consommateurs mais qui encore une fois en réaliter les rend juste un peu plus amorphes de leurs vies. La dégradation généralisée de son environnement, de l’air qu’il respire et de la nourriture qu’il consomme ainsi que le stress de ses conditions de travail augmentt des risque de cancer qui par la suite sont soigner par l’industrie pharmaceutique Monsanto (leader des produit phytosanitaires est en total collaboration avec Bayer un monstre de l’industrie de recherche dans la santé).

CRITERE ENVIRONNEMENTALE REDUIT

« C’est une triste chose de songer que la nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas. »

Victor Hugo

 

    Le pillage des ressources de la planète, l’abondante production d’énergie ou de marchandises, les rejets et autres déchets de la consommation mettent en péril gravement les chances de survie de notre Terre et des espèces qui la peuplent. Mais pour laisser libre court au capitalisme sauvage, la croissance ne doit jamais s’arrêter. Il faut produire, produire et reproduire encore. Ceux qui régissent ce monde se gardent bien de proposer un changement radical dans le système de production. Il s’agit comme toujours de changer quelques détails pour que tout puisse rester comme avant.

 

TRAVAIL = ARGENT = POSSESION = LIBERTE 

 

 Mais pour entrer dans la ronde de la consommation frénétique, il faut de l’argent et pour avoir de l’argent, il faut travailler, c'est-à-dire se vendre. Ils s’épuisent dans le travail ils passent toute leur vie à une activité fatigante et ennuyeuse pour le profit de quelques-uns. Certains d’entre eux trouverons le bonheur au sein de leurs travail généralement guidée par la passion ou un intérêt fort mais au fur et à mesure la passion se laissent souvent dévorer par le besoin d’un salaire plus copieux qui nous offrira une plus grande chance d’atteindre l’épanouissement social, il se libérera des contraintes dans lesquels il se trouve enfermé. Comme si la possession allait de pair avec la liberté.

.

    Tous les systèmes patronaux sont conçu pour augmenter la productivité de ses acteurs. L’organisation scientifique du travail constitue l’essence même de la dépossession des travailleurs, à la fois du fruit de leur travail mais aussi du temps qu’ils passent à la production automatique des marchandises ou des services. Le rôle du travailleur se confond avec celui d’une machine dans les usines, avec celui d’un ordinateur dans les bureaux. Ainsi, chaque travailleur est assigné à une tache répétitive, qu’elle soit intellectuelle ou physique. Il est spécialiste dans son domaine de production. Cette spécialisation se retrouve à l’échelle de la planète dans le cadre de la division internationale du travail et de la volonté de l’OMC (organisation mondiale du commerce) qui cherche à faciliter les échanges de marchandise, individus et d’argent.

 

 

    L’esclave moderne aurait pu se contenter de sa servitude au travail, mais à mesure que le système de production interagie en permanence avec son quotidien il décide (du moins croit choisir) de perdre son temps dans les loisirs, les divertissements et les vacances organisées, dans la quête de fuir ce même quotidien. Les entreprises tirent facilement profit de ce besoin de briser la cadence et d’essayais de s’échapper le temps d’un instant de la routine. Car osons le dire ce que nous voulons c’est aussi se divertissent, mais ce divertissement n’est là que pour faire diversion face au véritable mal qui nous accable. Nous n’arrivons même plus à nous tromper nous-mêmes, dans ce culte à l’apparence, nous ne faisons face plus a des individus mais des bien de consommation suspendu à un humain ou à contrario un humain suspendu à ses biens de consommation.

 

C’est la peur de nous retrouver à l’écart avec un bilan de vie nulle qui a fait de nous des esclaves et qui nous maintient dans cette condition ou les citoyens sont souvent réduits à des simples acteurs de la consommation.

 

    La démocratie réelle se définit d’abord et avant tout par la participation massive des citoyens à la gestion des affaires de la cité. Elle est directe et participative. Elle trouve son expression la plus authentique dans l’assemblée populaire et le dialogue permanent sur l’organisation de la vie en commun. La forme représentative et parlementaire qui usurpe le nom de démocratie limite le pouvoir des citoyens au simple droit de vote, c'est-à-dire au néant, tant il est vrai que le choix entre gris clair et gris foncé n’est pas un choix véritable. Les sièges parlementaires sont occupés dans leur immense majorité par la classe économiquement dominante, qu’elle soit de droite ou de la prétendue gauche social-démocrate.

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Le pouvoir n’est pas à conquérir, il est à détruire.

 

Mon conseil : Ceux qui attendent des solutions toutes faites n'ont rien comprit au film. Ces alternatives, c'est a nous de les créer en fonction de nos vraies aspirations et ce par le dialogue. Il s'agit de s'impliquer réellement et être acteur. Pas d'attendre un autre pouvoir hymam ou autre mentor.

 

 

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